Depuis plusieurs années, au Québec, la moindre activité un brin récurrente est qualifiée de saga : «Fin de la saga du gaz» (la Presse, 3 décembre 2003, p. A7); «La saga des festivals de films, encore et toujours…» (le Devoir, 29 novembre 2005, p. B8); «Saga au cœur de Québec Inc.» (la Presse, 10 octobre 2006, cahier Affaires, p. 1).
Hier, à la radio : «le feuilleton de l’ADQ». Ouf.
Il est toujours agréable de constater que l’écosystème linguistique arrive à se renouveler, même s’il doit pour cela revenir à des formes depuis longtemps attestées.
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9 réponses sur “La fin d’une saga ?”